Musique et politique

[Apache]

Je viens de tomber sur le commentaire suivant sur un site de résau social web 2.0 si-t-a-pas-d-ami-en-vrai-tu-te-sentira-moins-seul (je le sais, j'y suis inscrit et j'ai maintenant pleins de copains qui m'écrivent pas plus qu'avant de les connaitre).

"massilia sound system
D'un autre bord politique que ce groupe (je suis militant sarkozyste) je reconnais leur talent et apprécie le mélange d'humour et leur identité marseillaise ressortant dans leurs chansons. à voir en concert absolument"

Partant de là, je vous laisse débattre du pourquoi du comment de la séparation ou non (et dans quelle mesure) de l'opinion politique dans un milieu artistique engagé (traduction: je suis une minorité Sarkozyste au milieu d'une foule qui scande "Stop the Sarkono", ai-je raison?).
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http://www.monkinacage.com

[Isa l'Abeille]

Dis, il est pas sarkònò ton gars...
Il est complètement mazo !!!
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Chourmettes à fond bombardent les pébrons !
Chourmettes, Chourmettes, rien ! ne nous arrête...

[Miss Massilia]

Bah c'est puissant, tout simplement aussi parce que t'écoutes en premier la musique pour la musique, pas pour les discours politiques.
Après, tu t'intéresses si tu le désires au pourquoi du comment que certains sont plus engagés que d'autres.
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Lux B 4EVER

[Florent]

La politique a déjà pourrie le mouvement punk/skin du milieu des 70's.
Cela dit, je préfère les groupes engagés aux robinets d'eau tiède...mais je comprend que cela puisse "gêner" certains.
Par exemple, on a eu un large débat à ce sujet au sein du groupe (ultra, pas musical) auquel j'appatiens.
En effet, la dernière soirée concert que nous avions organisé faisait passer la fête de l'huma pour une gentille réunion de cadre UMP.
D'un autre coté, nous n'avons absolument pas la légitimité ni l'envie de poser quel que condition que ce soit aux groupes (musicaux, pas ultra) qui viennent se produire pour nous.

Vous l'aurez compris : mon message ne prend pas position mais confirme en effet les ambiguités qui peuvent exister entre zic/public/politique...

[Miss Massilia]

Rien à voir, mais un peu à cause de la politique:

Piratage sur Internet : Sarkozy valide les propositions Olivennes
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imédias.biz, avec Clubic
Vendredi 23 novembre 2007 15h25
Remis en grande pompe lors d'une cérémonie à l'Elysée, le rapport Olivennes a été entériné vendredi 23 novembre par le président de la République. Dans un discours d'une vingtaine de minutes, Nicolas Sarkozy a affirmé son soutien aux propositions issues de la « mission Olivennes », et défendu la nécessité de mettre en place un dispositif de riposte graduée prévoyant la suspension de l'accès à Internet de l'abonné en cas de téléchargements illégaux répétés.

Il a toutefois rappelé à plusieurs reprises que l'accord passé aujourd'hui entre ayants droit, fournisseurs d'accès et distributeurs, n'avait pas vocation à être figé, et invité les représentants des secteurs de la musique, du cinéma, de la télévision et de l'Internet qui lui faisaient face à faire le point sur l'efficacité des mesures préconisées dans six mois.

Défendre les jeunes artistes

« Les jeunes comprendront parfaitement que si on laissait faire, seuls quelques artistes s'en sortiraient. Ici, on ne défend pas ceux qui ont déjà rencontré leur public, mais ceux qui n'auraient aucune chance de le rencontrer si l'on ne défendait pas les droits d'auteur », a affirmé Nicolas Sarkozy, qui s'est par ailleurs félicité que les acteurs concernés aient réussi à trouver un accord convenant à tous en dépit de leurs intérêts divergents. Sont donc validés, en ce 23 novembre, les trois principaux volets du rapport rendu par Denis Olivennes, PDG de la Fnac, aux ministères de la Culture, de l'Industrie et de la Justice.

En premier lieu, c'est au sein du système dit de « riposte graduée » que seront pénalisés les internautes convaincus de téléchargements illégaux. Celui-ci prévoit l'envoi de courriers électroniques d'avertissement, puis la suspension temporaire, voire définitive, de l'abonnement à Internet de l'utilisateur incriminé en cas de récidive. Le gouvernement espère ainsi enrayer le piratage de masse, en dissuadant le plus grand nombre. « Les pirates professionnels », ceux qui font commerce d'oeuvres acquises illégalement, « resteront soumis au droit commun de la contrefaçon », a prévenu le président.

Une autorité dédiée

Une autorité publique sera dévolue « à l'avertissement et à la sanction » des internautes, selon les termes du rapport Olivennes. Sur plainte des ayants droit, elle transmettra aux fournisseurs d'accès à Internet les courriers à faire suivre aux abonnés, puis se chargera des éventuelles sanctions en cas de récidive. Après approbation par la Cnil, elle constituerait un répertoire national des abonnés dont le contrat a été résilié visant à limiter la faculté de ces derniers à se réabonner chez un autre opérateur.

Les fournisseurs d'accès s'engagent de leur côté à jouer le jeu de ce système de riposte graduée tout en étudiant et expérimentant les différentes technologies de filtrage du réseau, avec une obligation partielle de résultats à 24 mois. Enfin, éditeurs de contenus et ayants droit acceptent au travers de cet accord de supprimer les verrous numériques qui sont un frein à l'interopérabilité dans le domaine de la musique et de calquer la sortie des films en vidéo à la demande sur Internet sur le calendrier de sortie des DVD de façon à favoriser le développement de l'offre égale.

De ces propositions, c'est sans surprise l'aspect répressif qui a été retenu par les premiers commentateurs. Le gouvernement devra maintenant déterminer, en adéquation avec les différentes forces en présence, quel cadre législatif et réglementaire mettre en place pour orchestrer ces mesures.
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Lux B 4EVER

[Apache]

Rien de neuf sous le soleil. La "riposte graduée" se faisait déjà dans les tribunaux, avec pas mal d'indulgence jusque là et tant mieux, et ceux qui font commerce ont toujours été des "faussaires", légalement.
J'attends de voir comment techniquement ils comptent s'y prendre, je leur souhaite bien du courage. Sauf à surveiller étroitement nos connexion, ce qui serait hors de prix à mettre en oeuvre et totalement liberticide, ou a interdire les logiciels P2P, ce qui serait stupide (et tout aussi liberticide, car moults logiciels que vous utilisez s'appuient sur du P2P sans que vous le sachiez) car ils sont loin d'être utilisés uniquement pour le téléchargement illégal, et de plus les "pirates" passeront par un autre biais, bref, j'attends de voir ce qui va ete inventé concrètement pour mettre en oeuvre ces annonces. Ca peut faire trés mal, et pas forcément à ceux que l'on dit viser.
Je note que l'on demanderait aux éditeurs de renoncer aux systèmes de protections qui empêchent l'interopérabilité des systèmes. C'est bien. Mais en pratique ils avaient arrêté d'eux même, face au flot de "retour clients" mécontents, que "l'on" leur avait prédit.

Sur l'aspect moral, je rentre pas dans le sujet. Perso, j'ai les moyens de me payer des CDs, et je concois trés bien que la diffusion de la culture et de l'art devrait tenir compte des moyens que le public peut y mettre, je privilégie les autoproductions, moins chères et de bonne qualité, et si je veux faire le plein gratuitement, je vais voir Jamendo. Et s'il m'est arrivé d'user du P2P, je l'ai fais en "découvreur", ce qui m'a amené vers de nouveaux achats que je n'aurais pas fait autrement. Comme il est clair que c'est loin d'être le cas de la majorité des "pirates", il y'a effectivement tout un système à remettre en cause.

Et pour finir, le P2P fait, toutes proportions gardées, surtout du mal aux "artistes" que la Star-Pop-Nouvelle-Académie essaye de nous vendre. Partant de ce constat, qui vole dans la bourse des uns, et qui vole dans le temps de cerveau disponible des autres? (comme pour l'autre sujet, je ramasse les copies la semaine prochaine)
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[Miss Massilia]

Pas mal le dernier paragraphe! Oui moi aussi je suis dans le constat où généralement quand j'aime, j'achète, sauf pour des vieux trucs, parce que je peux pas tout avoir et acheter malheureusement...
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Lux B 4EVER

[Juien]

Je partage votre constat les aminches.

J'avais juste une remarque : je trrouve ca genant que l'auteur du rapport soit un des plus gros vendeurs de disques du pays, j'ai l'impression qu'il peut pas tout à fait être objectif ...

[Apache]

Pfff, t'es mauvaise langue Juien: si c'était les pouvoirs financiers qui faisaient les lois, ca se saurait quand même, tu crois pas?
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[Isa l'Abeille]